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Le train de pêche d’un chalutier représente en moyenne les 2/3 de sa consommation énergétique globale.

Les évolutions constantes des prix du carburant mettent en exergue le fait qu’il est primordial de trouver des moyens permettant de soutenir les entreprises et l’activité de la pêche afin de supporter les investissements nécessaires à la modernisation des navires.

Suite à l’appel à projets de FFP, sur l’axe thématique 2 « la réduction de la consommation énergétique des navires de pêche (et donc de leur empreinte carbone) », la Coopération Maritime, à travers le F2DP (Fonds de Développement Durable de la Pêche), a créé un consortium afin d’étudier cette thématique.

Les objectifs du projet sont de permettre aux professionnels de combiner les mesures en mer à l’aide des capteurs et les simulations numériques afin de diminuer leur dépendance énergétique en se focalisant sur un réglage optimisé de l’engin de pêche existant et d’améliorer le développement technologique du secteur de la pêche.


Compte tenu des conditions dans lesquels les essais ont été réalisés, le projet permet de conclure que parmi les navires examinés :

  • 52% sont bien réglés
  • 28% utilisent un train de pêche qui n’est pas réglé dans ses lignes nominales
  • 20% présentent des résultats incohérents donc inexploitables

Il y a donc un nombre important de navires dont les engins pourraient mieux travailler et obtenir un ratio gazole/poids de poisson plus faible.

De plus, l’étude a permis de montrer l’intérêt de disposer à bord de moyens de mesure permettant d’évaluer le bon fonctionnement de l’engin de pêche.